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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 16:06

Ame. Il semble qu'on a oublié la leçon de la langue. Un animal, c'est un être animé, et être animé c'est avoir une âme. Une âme, c'est-à-dire le principe vital qui fait qu'un individu peut se mouvoir et s'émouvoir. Au temps de la biologie moléculaire, l'âme animale, comme du reste l'âme humaine, peut sembler une vieillerie risible. Pourtant, il faut bien accepter, pour résister aux dérives scientistes, qu'il y ait plusieurs ordres de discours. C'est en quelque sorte le déni d'âme qui entraîne une chosification de l'animal, le transforme en bête machine et facilite son appropriation sans foi ni loi.

 

Bétail. On en est venu à ne plus pouvoir prononcer ce mot sans penser aux massacres à grande échelle qui furent perpétrés, il y a quelques années, au titre du principe de précaution. En jetant des milliers de bêtes, parfois vivantes, dans des bûchers, n'a-t-on pas définitivement rompu le contrat naturel tacite, cette sorte d'arrangement entre les animaux et leurs éleveurs, qui avait été scellé au néolithique ?


Compagnie. Se promener dans la campagne avec un chien, monter un cheval en forêt par un petit matin brumeux, écrire, et voir un chat installé sur la table au milieu des feuillets... Oui, mais il ne faudrait pas que l'enchantement de la présence animale occulte la condition des autres animaux.


Droit. Jeremy Bentham, au XIXe siècle, a déclaré : "La question n'est pas : peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais peuvent-ils souffrir ?" C'est dans son sillage que certains demandent aujourd'hui qu'on substitue une charte des droits du vivant à la Déclaration des droits de l'homme, ou que d'autres réclament l'extension des droits de l'homme aux chimpanzés. Si cette demande paraît trop radicale, la question d'un droit animalier ne disparaît pas pour autant. Elle n'a jamais été davantage à l'ordre du jour.


Expérimentation. Elle devrait se régler sur la déontologie dite des trois R. Le remplacement, quand il est possible, qui consiste à substituer à des espèces sensibles des espèces non sensibles, ou à mener des expériences in vitro ; la réduction, à défaut de remplacement, qui tend à limiter le nombre des expériences sur les animaux sensibles aux seules expériences considérées comme indispensable ; le raffinement, qui vise à diminuer, autant que faire se peut, la souffrance infligée.


Férocité. Elle n'est pas l'apanage des tigres ; férocité des réveillons où l'on mange du foie malade issu du gavage des oies et des canards, férocité des safaris et des carnages de cétacés.


Génétique. Le séquençage du génome du chimpanzé a fait apparaître plus de 99 % de gènes en commun avec l'homme. Il nous appartient dès lors de demander ce que nous avons fait et ce que nous ferons du 1 % restant.

Homme. "Différence" zoo-anthropologique, "propre" de l'homme... Pourquoi cet acharnement à répéter que ce que nous faisons, aucun animal ne saurait le faire, alors que les acquis scientifiques ne cessent de démentir cette auto-glorification ? Il importe, malgré tout, de maintenir disjointes des interrogations hétérogènes, celles qui portent sur l'origine de l'homme et sa parenté avec les autres espèces, d'une part, et celles qui touchent à la signification de l'humain, de l'autre.


Industrialisation. Barbarie de l'élevage et de l'abattage devenus techniques agroalimentaires. La nécessité biologique de la chaîne alimentaire est une chose, le profit mercantile de la filière viande en est une autre.


Je. Il y a des "sujets" qui ne peuvent pas dire "je". Les animaux, disons les vertébrés, ne sont pas des êtres de la nature mais des individus situés dans un environnement avec lequel ils interagissent ; ils ne sont pas des parties du monde, mais chaque espèce, et peut-être même chaque animal, a un certain rapport particulier au monde, une spontanéité, une subjectivité.


Kyrie eleison. En grec, "Seigneur ayez pitié" ! Si les animaux maltraités adressaient cette supplication au maître et possesseur de la nature, l'entendrions-nous ?


Langage. Les singes supérieurs communiquent avec les hommes par la langue des signes et par ordinateur. Quelle différence alors avec "nous" ? Réponse : "Un chien qui meurt et qui sait qu'il meurt comme un chien et qui peut dire qu'il sait qu'il meurt comme un chien est un homme."


Métempsycose. La croyance à la réincarnation, à la transmigration des âmes, permet de nier la mort et d'affirmer que la différence entre les animaux et les hommes n'est que provisoire. Mais si des âmes humaines habitent des corps de bêtes, comment s'assurer que le mangeur de viande n'est pas un cannibale ?


Nazisme. De toutes les contrevérités destinées à accabler les défenseurs des bêtes, celle qui consiste à répéter qu'Hitler et les hitlériens protégeaient d'autant plus les animaux qu'ils exterminaient les juifs est sans doute la plus méprisable.


Oies. Malgré les rigueurs du siège de Rome par les Gaulois, les assiégés avaient gardé en vie les oies sacrées du Capitole. Lorsque, une nuit, l'ennemi tenta de s'emparer de la place forte par surprise, les sentinelles épuisées ne les entendirent pas, mais les oies se mirent à jacasser et ce sont elles qui donnèrent l'alerte. A partir de 1943, il y eut des troupeaux d'oies au camp de Sobibor (Pologne), dont les criailleries couvraient d'autres cris, ceux d'êtres humains qui comprenaient qu'on les avait amenés là pour les assassiner.


Primates. On répertorie actuellement trois menaces pesant sur les grands singes. D'abord, la destruction de leur habitat forestier dans le but d'augmenter les surfaces agricoles. Ensuite, le virus Ebola qui frappe les chimpanzés et les gorilles. Enfin, les populations rurales qui les chassent dans un but alimentaire et braconnent en vue de vendre de jeunes singes. Allons-nous accepter la disparition de nos cousins ?


Quasi. "Presque", "comme si", "comme s'ils comprenaient ce qu'on dit", "comme s'ils savaient ce qui les attend"... Nous mettre à leur place ne saurait nuire, si nous le faisons avec modération.


Regard. Aucun animal n'aurait de regard... Les bêtes ne feraient jamais que scruter, épier, guetter. Mais les philosophes qui exaltent ce propre-là de l'homme ont-ils seulement regardé un chimpanzé, les yeux dans les yeux, n'ont-ils jamais vu ce regard dont les expérimentateurs eux-mêmes avouent qu'il les bouleverse ?


Spécisme. C'est le mot par lequel les "animalistes" qualifient les "humanistes". Construit sur le modèle de "racisme" et de "sexisme", il permettrait de condamner l'humanité, cette espèce parmi les espèces, qui se considère abusivement comme différente et jouissant d'un droit sans limite sur les "animaux non humains". Cette terminologie est abusive, car elle traite comme une évidence naturelle la prétendue égalité de droits entre les hommes et les autres vivants. Nous, les hommes, ne sommes pas "spécistes", nous sommes parfois inhumains.


Tuer. Pour se nourrir (abattage), pour se distraire (chasse), pour participer à une fête (corrida), pour contenter Dieu ou les dieux (sacrifice). Tuer toujours.


User, abuser. Une séparation fondamentale du droit interdit de rapprocher le statut des choses ou des biens de celui des personnes. Mais où placer les animaux ? Tenus pour des êtres vivants, ils constituent pourtant des objets de transaction : appropriables mais sensibles, ils apparaissent comme les seuls êtres au monde à ne pouvoir être traités ni comme des sujets ni comme des objets.


Victimes. Martyrs, ces vertébrés, ces mammifères nés, élevés et tués pour être mangés. Et, si l'on songe à ces choses au moment d'"attaquer" un morceau de viande, cette pensée fait-elle forcément de nous des végétariens ?


Wagons. Transportant des chevaux d'Europe de l'Est, bétaillères que nous doublons sur la route, transports d'animaux entassés, assoiffés, blessés, terrorisés. C'est ce qu'on appelle "la viande sur pieds".


Xénogreffes. Transplantation d'un greffon quand le donneur est d'une espèce biologique différente de celle du receveur. Le porc est l'un des meilleurs animaux donneurs d'organes pour l'humain. Des recherches ont été entreprises sur des porcs transgéniques, qui pourraient fournir des organes "humanisés". Leurs coeurs remplaceraient un jour nos tissus défaillants. S'il n'y avait pas tant de manipulations génétiques préalables, on pourrait s'en réjouir.


Ypérite. Qui pense encore à ces chevaux, à ces compagnons de combat que montaient des cavaliers munis de masques à gaz, et à ces mulets et à ces chiens qui, pendant la Grande Guerre, furent asphyxiés, eux aussi, par le gaz moutarde qu'on nomme ypérite à cause des batailles qui eurent lieu à Ypres ?


Zoophilie. On peut aimer certains récits de métamorphoses, ces fables mythiques d'unions charnelles entre mortels et dieux changés en animaux, on peut savoir que ces pratiques ont toujours existé chez tous les peuples et, en même temps, se sentir accablé par la pornographie zoophile qui, dit-on, se répand sur Internet. Faut-il rappeler que la loi du 9 mars 2004 incrimine les sévices sexuels exercés sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité ?

 

 

Elisabeth de Fontenay, philosophe

 

Article paru dans l'édition du Monde du 12.11.09.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 22:58

La question d'Anne :

"Mon chien aboie au moindre bruit. Que faire ?"

 


La réponse de Victoria Chasle Castillo :

"Un comportement est une réponse, il conviendrait donc de comprendre précisément les raisons qui poussent votre animal à se déployer ainsi. Le chien aboie principalement pour exprimer ses émotions et, s'il ne parvient pas à tempérer ses vocalises, c'est certainement qu'il ne jouit pas d'un bon équilibre émotionnel. Il peut ainsi signifier son ennui, sa solitude, sa détresse, sa frustration, sa peur...

 

Si ses conditions de développement précoce et ses expériences vécues jouent un rôle prépondérant, vous pouvez également l'avoir encouragé de manière inconsciente en manifestant votre intérêt pour lui à chaque aboiement, créant ainsi un nouveau mode de communication entre lui et vous.

 

S'il réagit à la moindre stimulation, que vous soyez présente ou non, un état de stress chronique est à envisager et à analyser avec l'aide d'un comportementaliste".

 

Publié dans la rubrique "ma question à la comportementaliste" sur linternaute

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 22:48

Voir aussi l'article "les conduites agressives liées à la nourriture"

 

 

 

La question de la semaine :

"Ma chienne grogne et montre les dents quand je lui donne sa nourriture..."

 

La réponse de Victoria Chasle Castillo :

"Compétition due à son élevage ? Conditionnements de type "attends" au moment de donner la nourriture ou reprises de gamelle ? Un individu est le produit de ce qu'il a vécu et de ce qu'il a reçu.

 

Grogner sert à faire cesser ou à obtenir quelque chose. 

En agissant ainsi, votre chienne vous communique son inconfort et la volonté de mettre à distance ce qui la dérange. Si la situation n'est pas prise en compte ou qu'elle est mal gérée, l'étape suivante est la morsure. Ces menaces, souvent mal interprétées, servent à éviter le conflit. Y répondre de manière inadaptée (prises par le cou, retournements sur le dos, haussements de ton...) ne peut faire qu'empirer la situation.

 

Pour une aide personnalisée, consultez votre comportementaliste qui saura vous conseiller de manière adaptée. En attendant, abandonnez contraintes et/ou rituels associés à la prise de nourriture de votre chienne. Laissez-lui la possibilité de manger dans le calme, sans être dérangée et si possible dans une pièce fermée".

 

Publié dans la rubrique "ma question à la comportementaliste" sur linternaute

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 22:55

 

La question d'Edith :

"Comment empêcher mon chien de tirer quand je le promène en laisse ?"

 

La réponse de Victoria Chasle Castillo :

 

En vous arrêtant de marcher ! Un chien reproduit ce qui fonctionne et s'il constate que tirer fait avancer, il reproduira ce comportement.

 

Les promenades doivent rester un moment agréable pour lui comme pour vous. Bannissez "coups de sonnette", étranglements ou vociférations : restez zen. Pour lui faire associer "tirer" à "je ne peux plus avancer", procédez par exercices courts (pas d'acharnement) avec une friandise dans votre main de manière à focaliser son attention sur vous.

 

Faites quelques pas et quand il marche à votre hauteur, félicitez-le verbalement et avec la friandise. L'environnement étant bien souvent source de stimulations diverses, rendez-vous le plus attractif et motivant possible pour garder son attention. Montrez-lui qu'il y a des avantages à être à vos côtés. Laissez-le également flairer à sa guise, réprimer ce comportement naturel est source de frustration et peut pousser le chien à tirer en quête de découvertes.

 

Publié dans ma rubrique sur linternaute.com

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 14:33

 

 

 

noel 4

 

 

 

 

Selon le Larousse, un cadeau est une « chose qu'on offre à quelqu'un pour lui faire plaisir ». Même si, d'après le code pénal, l’animal est un bien mobilier, peut-on le considérer ainsi tout en ayant sa conscience tranquille ? Un animal n’est ni un jouet ni un vêtement, c’est un être sensible qui ressent des émotions, qui souffre, qui vit… comme nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’arrivée d’un animal est aussi bouleversante que celle d’un bébé : c’est tout notre quotidien qui s’en trouve transformé. L'adopter c'est, entre autres, s'engager en termes de durée, d’affection et d’argent. C'est une grande responsabilité qui implique des devoirs et des contraintes. C’est une décision qui ne doit pas être prise sur un coup de tête mais qui doit être mûrement réfléchie.

 

 

 

 

Noël : le bon moment ?

 

 

Fêtes, déplacements, excitation : rien n’est réuni pour accueillir un animal correctement. Une arrivée dans un nouveau foyer est toujours source de stress et de peur pour un animal qui perd tous ses repères. Son arrivée dans ce nouveau monde serait alors doublement stressante (et on le comprendrait !).

 

 

 

Quelques points à aborder 

 

 

  * Qui va le sortir quotidiennement, même par temps froid et pluvieux ?

  * Qui va ramasser ses excréments ?

  * Qui va le brosser, le laver et le soigner ?

  * Qui va s’occuper de lui tous les jours et ce pendant une quinzaine d’années ?

L’acquisition d’un être vivant sous-entend d’être responsable. Il est évident qu’un enfant ne peut assumer cette charge : c’est aux parents de s’occuper du chien. L’enfant peut juste, selon son âge, aider à certaines tâches… et toujours sous surveillance d’un adulte.

 

 

 

L’arrivée d’un animal implique certaines responsabilités principalement financières


 

noel-3.JPG

 

 

 

Vaccin

Tatouage/puce

Vermifuge

Soins vétérinaires

Toilettage (selon la race)

Gardes (vacances, week-end)

Accessoires nécessaires pour son confort (jouets, panier, friandises, collier, laisse…) et pour voyager (cage de transport, filet de protection…)

 

 

 

 

 

 


Un animal pour qui ?

 

Pour l’enfant de minimum 3 ans, il y a quelques règles de base à suivre impérativement pour une cohabitation sans risque et pour éviter un abandon :

  * Ne pas l’embêter, lui faire peur.

  * Ne pas lui faire mal (lui tirer les poils, la queue, les oreilles, lui mettre les doigts dans les yeux, lui monter dessus, le frapper…).

  * Ne pas jouer ou courir en sa présence et à proximité de ses lieux de couchage et de prise de nourriture.

  * Ne pas crier, s’agiter, s’énerver.

  * Le laisser tranquille quand il s’est retiré dans son lieu de repos.

 

 

Astuce !

Si l’on souhaite réellement offrir un chien à son enfant, allons d’abord dans un refuge pour le mettre en contact avec les animaux et voir sa réaction. Non seulement ce sera un bon test pour s’assurer de sa motivation mais, en plus, on fera une bonne action en permettant à ces chiens de se faire promener !

 

 

 

Il est tentant de vouloir offrir un animal à une personne âgée pensant qu’elle aura une compagnie, mais est-ce réellement une bonne idée ?

Va-t-elle avoir assez d’énergie pour assurer les promenades quotidiennes, séances de jeux, éducation (propreté, mordillements, destruction…) ?

Va-t-elle supporter tous les frais que cela implique (nourriture, hygiène, soins, sorties, jeux…) ?

En cas de placement anticipé dans une maison de retraite ou de décès, que devient l’animal ?

Qui le prend en charge ?

 

 

 

Ce « cadeau » peut également ne pas plaire…

 

noel 1

 

Race, couleur, sexe, âge et comportement (joueur ou timide, câlin ou indépendant, craintif ou tête brûlée, silencieux ou aboyeur, destructeur ou sage) : tous ces facteurs peuvent décevoir la personne qui va l’accueillir. Ce n’est pas un téléphone portable qu’on achète, qu’on jette puis qu’on remplace ! C’est un engagement à long terme (prévoir une dizaine d’années de sa vie !) auquel se destine la personne visée par ce cadeau.

 

 

 

Disponibilité, patience, indulgence, respect, calme et constance sont les maîtres mots pour une bonne adoption… et ce n’est pas pendant les fêtes de Noël que cela peut se faire. L’animal doit réellement et profondément être désiré.

Pour être certain que la personnalité et l’apparence de l’animal correspond aux attentes de la personne (furet ? lapin ? chat ? chien ? Et quoi comme chien : Bichon ? Bull Terrier ? Labrador ? Chihuahua ? Bouledogue ?), le mieux reste d’aller chercher l’animal avec elle.


Chaque année, des milliers d’animaux cadeaux sont abandonnés. Faut-il blâmer la personne désemparée par ce « cadeau empoisonné » ou bien celle à l’origine de ce cadeau ?

 

 

 

 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste

www.1001comportements.com

 

 

 

A LIRE !

Le témoignage d'une personne regrettant son "cadeau"...

>> Cliquez ICI <<

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:05

application-iphone-les-chatsAprès Les chiens, la nouvelle application Les chats est disponible sur l’AppStore pour 0,79€ qui expose 73 races de chats. Chaque race possède sa fiche descriptive (caractère, taille, poids, photo) et est accessible sans connexion internet.

 

Vous pouvez localiser facilement les vétérinaires, SPA et élevages près de chez vous (en France). Vous pourrez appeler votre contact, le visualiser sur une carte, l’enregistrer dans votre carnet d’adresse ou calculer votre itinéraire. Et une autre fonctionnalité permet de rechercher son chat idéal en fonction de son caractère.

 

photo 5

 

Télécharger l’application iPhone Les Chats

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 12:55

[voir aussi "il a goûté au sang !"]

 

Publié dans le magazine Minizoo


 

 

Bien que, naturellement, ces animaux ne soient pas faits pour vivre ensemble, on a néanmoins pu observer que des liens pouvaient parfois se tisser entre chiens, chats et lapins. Ces liens varient en fonction de leur âge ou de leur tempérament mais surtout de la façon dont on s’y prend.

 

 

Qui n’a pas déjà rêvé de pouvoir contempler son lapin blotti contre son chien ou entretenant des relations complices avec son chat ? Faire cohabiter sereinement ses animaux n'est pas forcément chose facile et cela peut même s’avérer être impossible. Les choses peuvent être simplifiées s’ils sont adoptés jeunes et ensemble ou si nous nous assurons qu’une familiarisation avec l’espèce concernée a été faite. En effet, les animaux mis au contact d’autres espèces au cours de leur première semaine présentent moins de signes de crainte envers elles que ceux qui ne le sont pas. Leurs premières expériences détermineront leurs préférences et leurs rejets pour les années à venir.

 

 

Notre compagnon à quatre pattes vient d’arriver

 

Le nouvel animal (qu’il soit chien, chat ou lapin) doit pouvoir disposer d’une pièce où il sera tranquille. Son arrivée est stressante (transport, nouvelles odeurs, nouvelles personnes…), il a besoin de calme pour s’acclimater à son nouvel environnement.

48h après son arrivée, on lui donnera la possibilité de sentir les différentes odeurs des individus du foyer en le laissant investir peu à peu les pièces de la maison durant l’absence des autres animaux. Cette technique leur permettra de se sentir mutuellement sans se rencontrer physiquement, ce qui peut déjà donner une idée de leurs intentions. Si tout se passe bien, on peut passer à la mise en présence.

 


Le premier contact

 

On l’organisera à des horaires précis. Le lapin doit être dans sa cage et on fait entrer l’animal calmement et sur ses quatre pattes (pas dans nos bras). Il doit avoir la possibilité de fuir s’il en ressent le besoin tout comme le lapin doit avoir la possibilité de se cacher. Une fuite impossible est source de stress, peut être traumatisante et conduire à une mésentente définitive voire à de graves blessures. Si le chien est brutal ou si la situation devient ingérable, restons calme et invitons-le à nous suivre dans une autre pièce (aidons-nous éventuellement de quelque chose qu’il aime, friandises ou jouet). Il ne s’agira pas de le punir (pour quelle raison ?) mais de leur permettre de se remettre de leurs émotions (stress, tension, choc émotionnel…).

 

Les jours suivants, on observera attentivement leurs réactions et on notera l’évolution. S’il n’y en a pas ou, au contraire, si elle empire, c’est que la cohabitation ne peut se faire ou que notre propre comportement ne la favorise pas. Mais si les choses le permettent, une rencontre peut alors être envisagée.

 

 

lapin chien httpflepi.net

© fleppi

 

 


La première rencontre

 

Elle devra se faire dans un lieu neutre susceptible de les intéresser par sa nouveauté, le lapin et le chat étant des animaux territoriaux. Une fois mis en contact, ne précipitons pas les choses, restons neutres et n’intervenons pas. Laissons-leur la possibilité de pouvoir se sentir et observons leur comportement (Indifférence ? Crainte ? Panique ? Brutalité ?). Seulement si la situation dégénère, interrompons calmement le conflit sans nous énerver. Banalisons la situation et restons calmes, les choses se passeront plus sereinement si nous sommes maîtres de nous-mêmes.

 

Evitons les «assis», «couché», «pas bouger» qui répriment le comportement du chien. Ce n’est pas parce qu’il s’assied à notre demande que la cohabitation se passera bien, d’autant que l’obliger à se contenir est indéniablement source de tensions. Laissons-le faire, il est le mieux placé pour savoir comment réagir selon sa sensibilité et son seuil de tolérance. S’il est brutal et qu’il y a risque, c’est que cette cohabitation lui est émotionnellement insupportable, inutile donc d’insister. En effet, que vaut-elle réellement si on le contraint à réprimer ses émotions ?

 

Laissons la possibilité au chat d’avoir un lieu en hauteur d’où il pourra contempler le lapin et se réfugier en cas d’attaque, et faisons de même pour le lapin (mais pas en hauteur !). S’il grogne, gronde ou siffle, c’est qu’il manifeste son agressivité ou sa crainte. Oreilles en arrière, queue redressée et posture tendue : la séquence grognement/attaque/morsure n’est pas loin !


Halte aux apparences trompeuses !

Attention au «mordillage gentil», course poursuite « amicale»,«bisous» et autres anthropomorphismes*.

Prises en gueule, poursuites et léchages ont des significations bien spécifiques

dans le langage animal.

 

 


La territorialité du chat et du lapin induit l’apparition de marquages (selles particulièrement odorantes, urines et marquages mentonnier pour le lapin ; mictions, défécations et griffades pour le chat). Contre toute attente, c’est le lapin qui a tendance à poursuivre le chat et il est très courant d’observer les chevauchements du lapin (mâle ou femelle) pour définir la hiérarchie sociale. Ce sont des comportements normaux qui ne doivent pas être réprimés.

L’état hormonal des lapins entiers mâles et femelles peut jouer un rôle prépondérant dans la cohabitation : les jeunes peuvent devenir agressifs au moment de leur maturité sexuelle, monter animaux ou objets, et envoyer des jets d’urine.

 

 

 

 big 5693-chat-lapin-chasse

 

 


Cohabitation de rêve ou fatale incompatibilité ?

 

Si les rencontres durent depuis plus de 2 mois et qu’elles se passent mal, il faut alors se rendre à l’évidence : la cohabitation est impossible. Le replacement du dernier arrivé devra donc être envisagé pour le bien-être des deux. Une pièce d’isolement peut aussi être attribuée au lapin mais, même si l’autre est physiquement absent, il reste néanmoins olfactivement présent : ce peut être une source intense de stress et mener à des comportements inquiétants (alopécie, automutilations, excitation, apathie…).

 

Si, par contre, les choses se passent bien, profitons de ces moments agréables en gardant toujours à l’esprit qu’un accident peut survenir à tout instant, on n’est jamais à l’abri d’un dérapage. Vigilance et anticipation sont les fondements d’une cohabitation sécurisée.

 

 

 

« Attention aux chiens ! »

Si l’on s’en tient aux races, certaines d'entre elles sont considérées comme potentiellement dangereuses dans une cohabitation avec un NAC (car prédestinées à la chasse par des années de domestication) soit les Terriers, Teckels, Spitz et de type primitif, chiens courants et de recherche au sang, chiens d’arrêt, chiens leveurs de gibier, rapporteurs et chiens d’eau ainsi que les Lévriers et races apparentées,

soit 8 groupes de races sur 10

 

 

 

 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste 

www.1001comportements.com

Formatrice de comportementalistes

www.rhafael.com

 

 

* anthropomorphisme : tendance à attribuer aux objets, aux animaux et aux créations mystiques, des caractères propres à l’humain.

Jusqu’à preuve du contraire, chien, chat et lapin ne sont pas humains !

Considérer son animal comme tel crée confusion et tension au sein de la cohabitation. Bien qu’il ressente des émotions, il ne peut avoir accès aux sentiments qui sont propre à l’humain : croire qu’il se venge, qu’il sait qu’il a mal fait ou qu’il est jaloux, c’est lui prêter des intentions qui ne peuvent être les siennes.

 

 

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 17:32

Une quinquagénaire résidant dans un village de la Drôme a été hospitalisée dans un état critique vendredi soir après s'être fait mordre par l'un de ses chiens, qui lui a arraché le bras.

Cette habitante de la Baume d'Hostun, âgée de 54 ans, a été découverte à son domicile par son compagnon, l'avant-bras droit arraché jusqu'au coude. Elle a juste la force de dire «c'est les chiens» avant de tomber dans le coma.

Etat très critique

Elle a été transportée au CHU de Grenoble dans un état jugé très critique, alors que le membre arraché n'a pu être retrouvé.

Les quatre chiens que possèdent le couple, un rottweiler, un croisé labrador-husky, un bâtard et un caniche, étaient tous maculés de sang. Placés en fourrière, ils devraient être euthanasiés. Les gendarmes supposent que c'est le rottweiler qui a arraché le bras de sa maîtresse, car c'est lui qui était le plus agressif à leur arrivée.
Avec agence


SOURCE: http://www.20minutes...-et-la-mort.php
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 02:38

[Voir aussi "Il a goûté au sang !"]

 

 

 

 

Publié dans le magazine Minizoo

 

 

Le furet se sert de sa gueule pour effectuer un certain nombre d'actions : jouer, attaquer, manifester sa peur, répondre à la douleur... ses dents sont la meilleure arme dont il dispose. Mais il peut également nous mordre de façon excessive s'il perçoit notre comportement comme inquiétant.

 


Il y a différents types d'agression :


  • Lors du jeu, ces agressions ne sont pas rares. S'il est jeune, c'est un comportement normal qu'il faut lui apprendre à atténuer. L'absence d'éducation maternelle fait que le fureton (principalement d'animalerie) ne connaît généralement pas les limites.
  • Liée à la peur, c'est-à-dire si les manipulations ont été limitées, s'il est mal socialisé ou s'il est effrayé. Elle peut aussi apparaître après une expérience traumatisante.
  • Liée à la prédation, c'est un comportement inné tout à fait normal chez le putois (à partir du quel le furet a été domestiqué).
  • Liée à la douleur ou dite d'irritation, principalement lors des manipulations forcées.
  • L'agression redirigée vers un individu qui n'est pas le stimulus d'origine (quand on sépare deux furets en train de se battre par exemple).

photos fevrier 06 bis 089

 

 

 

 

 

 

  • Liée à la possession, quand un individu s'approche d'un objet apprécié du furet. 

 

 

 

 

 

  • L'agression maternelle qui pousse la mère à réagir à ce qu'elle considère être une agression envers sa portée.


Outre le fait de mordre, il peut également ouvrir sa gueule, feuler, pousser des cris aigus voire vider ses glandes anales s'il est réellement effrayé. En effet, la peur est le facteur principal qui engendre la morsure : un événement inquiétant, des manipulations indélicates ou une éducation brutale en sont généralement la cause. Le second facteur est le stress qui peut découler de la frustration (enfermement prolongé par exemple), des contraintes physiques dues à nos intrusions (à trop vouloir le caresser), de nos réactions vives ou bruyantes, d'un environnement inadapté...



Quoiqu’il en soit, il faut retenir qu’un animal n’agresse jamais sans raison.

 

 

Copie de photo 1 246

 

 

 

 

Que faire alors ?

 

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  • Ne jamais introduire de punition physique, il pourrait devenir encore  plus énervé et mordre plus intensément. Les pichenettes, prises par le cou, doigt enfoncé dans la gueule ou autres sanctions peuvent nettement dégrader la situation et sont généralement mal tolérés par l'animal. Ne se battent-ils pas entre eux en se prenant par la peau du cou ? Pour les adeptes de la nourriture naturelle à base de poussins par exemple, ne se jettent-ils pas sur leurs proies en essayant de les démembrer (en secouant la gueule) ?  Beaucoup de furets mordent violemment, « se rebiffent » ou feulent après avoir été pris par le cou... et c'est légitime ! Cette pratique ne leur montre qu'une seule chose : nous sommes capables de leur faire mal sans raison, ils ont alors toutes les raisons de nous craindre. C'est une véritable violence faite à leur encontre, la violence engendre la violence, à l'agression répond l'agression. Le furet est un être sensible.

 

 

 

 

 

  • Ne l'attrapons pas et ne le surprenons pas quand il dort ou qu'il se trouve dans son aire de repos. Il risquerait d'être effrayé par notre intrusion. Son aire de repos doit être un lieu de tranquillité où il peut être certain de ne pas être dérangé.


  • Évitons d'être brutaux, vifs ou bruyants et faisons-lui connaître nos intentions en nous assurant de ne pas le surprendre. Parlons-lui doucement, laissons-le nous sentir et venir à nous sans le prendre, laissons-lui le choix, d'autant plus s'il est victime d'une déficience sensorielle (cécité, surdité...). Quand il aura compris qu'il n'a pas à nous craindre et que notre contact n'est pas systématiquement associé à une contrainte physique (un furet peut ne pas tolérer les manipulations), il pourra commencer à avoir confiance. N'est-ce effectivement pas la base de toute relation ?


  • Soyons patients et laissons-lui du temps pour s'habituer à nous. C'est une relation à long terme que nous sommes en train de construire.


  • Réalisons que la cohabitation avec d'autres espèces peut être source de stress, donc de morsures. Les considérants comme des proies (lapins, souris, rats, cochon d'Inde...) ou considéré lui-même comme en étant une (par le chien), il conviendra de les séparer durant ses heures de liberté. Les accidents qui découleraient de ces cohabitations à risques ne seraient en aucune façon dus au mauvais comportement d'un animal, mais bien à notre manque de vigilance et de responsabilité.


  • Ne l'encourageons pas à jouer brutalement en le poussant ou avec les jeux de lutte. Instaurons des moments de repos pour que l'excitation puisse redescendre et, quand il mord, redirigeons-le vers un jouet.


  • Anticipons afin de ne pas lui laisser la possibilité de mordre ! S'il mord une personne en particulier, arrangeons-nous pour que leurs heures de sortie ne coïncident pas.


  • S'il est adulte et qu'il se met à mordre brutalement, une visite chez le vétérinaire permettra d'éliminer une maladie ou une douleur. S'il ne s'agit pas d'une raison médicale, un professionnel du comportement qui connaît parfaitement le furet peut être contacté afin de déterminer ce qui pousse l'animal à adopter ce comportement envers ses propriétaires. Chaque animal est unique par sa lignée, sa naissance, son développement précoce, ses expériences, et les conseils ne peuvent donc jamais être les mêmes.  

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L’agressivité du furet est souvent le fruit de notre propre conduite (ou de celles de ses anciens propriétaires), la remise en confiance est parfois longue mais ce n’est jamais désespéré.

 

 

 

Info !

Sensible aux odeurs, il arrive qu’il manifeste son attirance pour certains produits tels les savons ou les crèmes. La nicotine fait aussi généralement partie de ses petits faibles. Il n’est donc pas rare qu’il lèche, pince et morde la personne porteuse de ces senteurs.

 


 

Questions à se poser pour mieux comprendre les raisons de son agressivité :

  • Depuis quand ce furet est-il chez nous ? Quel âge a-t-il ?
  • Depuis quand mord-il ?
  • Dans quelles situations ?
  • Quel est son environnement ?
  • Y a-t-il un nouvel individu dans la maison ? (Chat, chien, NAC, humain...)
  • Son mode de vie a-t-il changé ? (Moins de temps libre, déménagement...)
  • Qui le manipule et comment ?
  • Quelle a été notre réaction quand il a mordu la première fois et quelles sont-elles depuis ?



 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste

www.1001comportements.com

Formatrice de comportementalistes - concept inédit !

www.rhafael.com

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 13:33

«Propreté» et «malpropreté» sont des notions purement humaines. Nous seuls disposons d'une pièce réservée à nos éliminations et nous voudrions que le chien en fasse de même en ne faisant ses besoins qu'à l'extérieur. Pour un chiot, propreté signifie ne pas faire sur ses aires de couchage, de nourriture et de jeux. Un minimum de compassion et de rigueur s'impose.



Pour faciliter son apprentissage.



Sortons notre chiot après qu'il se soit réveillé, après chaque repas et après chaque activité physique. L'endroit doit être facilement accessible et ce doit toujours être le même type de substrat (les éleveurs favorisent généralement l'herbe ou la terre). Ayons toujours l'œil sur lui afin d'anticiper ses éliminations et apprenons à reconnaître ses postures pré éliminatoires : s'il colle son nez sur le sol et qu'il tourne sur lui-même, c'est le moment de le sortir ! Promenons-le dans un lieu qui ne soit ni trop bruyant ni trop fréquenté, il serait bien trop distrait et attendrait d'être rentré à la maison pour se détendre. Choisissons des lieux propres et favorisons les rencontres avec les individus pour éviter toute carence de familiarisation.

Ne soyons pas avare de félicitations, de caresses et de friandises ! Attendons qu'il ait fini de se soulager (le faire trop tôt le couperait dans son élan) et récompensons-le pour son bon comportement. La félicitation doit être systématique et immédiate. C'est en encourageant le plus souvent possible la bonne façon de faire qu'il apprendra rapidement ce que nous attendons de lui. Ne mettons pas immédiatement un terme à la sortie car il risquerait d'associer «je me soulage» à «fin de la promenade» (donc fin du divertissement) et se retiendrait par la suite.



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Il ne s'est pas retenu en notre absence.


Soyons calme, banalisons l'événement et nettoyons hors de sa vue en utilisant de préférence du vinaigre blanc ou de l'eau gazeuse. Crier ou frapper notre animal ne l'aidera pas à faire des progrès, bien au contraire. Cela pourrait l'inciter à ne plus faire devant nous mais dans une autre pièce, par peur des représailles, accroître sa peur envers nous, freiner son apprentissage ou, pire, lui faire développer des troubles du comportement comme la coprophagie, c'est-à-dire l'ingestion de ses propres excréments, pour éviter la punition. Un des objectifs de tout propriétaire n'est-il pas d'instaurer la confiance comme base de la relation ?

Laissons-lui un périmètre limité (pas une cage !) lors de nos absences pour réduire les zones qu'il peut souiller. Si nos absences durent trop longtemps, installons-lui un « carré d'aisance » (journal, serpillière...) mais gardons toujours à l'esprit que notre souhait est de lui apprendre à faire dehors alors évitons de trop recourir à cette méthode.



Notre chiot vient de quitter sa fratrie et a été propulsé dans un environnement inconnu chez des gens qu'il ne connaît pas : quel bouleversement ! Patience, compassion et disponibilité sont les maîtres mots pour un bon apprentissage.




Victoria Chasle Castillo
Comportementaliste
www.1001comportements.com
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