Son air penaud ne signifie pas qu’il « sait qu’il a mal fait » et il ne peut s’agir de vengeance : ses destructions sont très certainement le fruit d’une profonde détresse.
Rentrés à la maison, un tsunami prénommé Brutus a saccagé notre salon. Il a mastiqué nos pantoufles, fait ses dents sur notre table basse et des confettis avec notre canapé. Un maître mot : se gérer. Ne pouvant faire le rapprochement entre notre colère soudaine et ce qu’il a fait, il est inutile de le sanctionner. Restons zen !
Pourquoi fait-il cela ?
- S'il a pour habitude d’être continuellement avec nous, il peut chercher à tout prix à nous rejoindre (en s’en prenant le plus souvent aux issus). Nous remplissons tellement son quotidien que de se retrouver seul le fait passer d’un extrême à l’autre.
- Il s’ennuie car peu ou pas stimulé et tente de combler ce manque d’activité.
- Il ne sait pas gérer la solitude car personne ne lui a jamais appris. Gémissements, hurlements, grattages et destructions sont les manifestations de sa détresse. Il peut également rechercher notre présence en s’en prenant à tout ce qui porte notre signature olfactive pour s’apaiser (télécommande, vêtements, téléphone…).
Que faire pour lui permettre de mieux vivre la solitude ?
- Pratiquons de faux départs en nous préparant comme si nous allions sortir mais, tout en l’ignorant, installons-nous finalement sur le canapé.
- Revoyons nos rituels de départ et d’arrivée. Ne nous occupons pas de lui durant les dix minutes qui précèdent et suivent nos sorties.
- Apprenons-lui à rester seul quand nous sommes présents en commençant par vaquer à nos occupations (ménage, douche, cuisine…) et en faisant comme s’il n’était pas là.
- Laissons-lui de quoi s’occuper pendant nos absences (jouet à remplir de nourriture, os…).
- Anticipons les dégâts au maximum en rangeant nos affaires !