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A l’attention de monsieur le Maire de la ville de J.<br />
Entretien en Mairie du 20 janvier 2011 à 16 h 45<br />
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Concerne : Mauvais traitements à animal infligés par monsieur Alain M., adulte sous curatelle, domicilié 913 rue R. S., 59... J.<br />
HISTORIQUE<br />
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Début janvier 2010, je téléphone à la SPA de M. pour lui signaler la maigreur CADAVERIQUE de Noisette, petite chienne de race croisée appartenant à monsieur M.. La Présidente me dit « ne pas<br />
pouvoir faire grand-chose dans la mesure où l’animal n’a pas été adopté à la SPA ».<br />
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Erémiste, je fais alors déjà le sacrifice d’offrir plusieurs kilos de croquettes à ce monsieur pour son chien.<br />
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Février 2010 : la SPA m’affirme « avoir envoyé un inspecteur au domicile de monsieur M. », qui continue pourtant à se promener avec sa chienne, laquelle semble certes avoir quelque peu repris du<br />
poil de la bête.<br />
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A plusieurs reprises, en 2010, Noisette recommence à maigrir de manière suspecte, puis je ne l’aperçois plus pendant des mois.<br />
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Le 22 décembre 2010, je constate – providentiellement – que Noisette est d’une maigreur EFFROYABLE, les côtes affreusement saillantes, la queue plaquée sur le bas-ventre (voir preuves<br />
photographiques et vidéos sur clé USB + imprimés ci-joints).<br />
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Dans la matinée du 24 décembre 2010, je laisse un message vocal sans équivoque sur le répondeur de la SPA de M., qui ne me rappellera… JAMAIS !!<br />
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Je commence alors à venir TOUS LES JOURS, avec son consentement, chez monsieur M., apporter à sa chienne Noisette un repas complet et équilibré acheté, élaboré et cuit à mes frais ! Je change tous<br />
les jours l’eau de boisson qui, lors de mon premier passage, n’avait pas été renouvelée depuis 15 jours – trois semaines !<br />
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Demandeur d’emploi au RSA, je n’ai, pour mon chien (nourriture, vétérinaire et pharmacien) et pour moi-même que quelque 80 euros / mois une fois payés le loyer, les charges, les assurances, le<br />
téléphone (recherche d’emploi), l’Internet (recherche d’emploi), alors que monsieur M., qui est propriétaire de sa maison, ne paie ni loyer ni impôts.<br />
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Quand monsieur M. m’ouvre sa porte, début janvier 2011, je crois dans un premier temps qu’il vient d’éteindre un début d’incendie : il flottait dans toute la maison une épaisse fumée âcre et une<br />
odeur écœurante d’étain en fusion. Cette personne avait mis à réchauffer une boîte de conserve et s’était ensuite… rassise devant son téléviseur !<br />
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Avisant la présence d’une friteuse électrique (!) sur une chaise dans la véranda, je signale les faits via la messagerie vocale de la tutrice, madame D., qui m’a rappelé plusieurs jours après. Mon<br />
interlocutrice m’a entre autres demandé à combien j’évaluais les besoins alimentaires de la chienne de son protégé, je lui ai dit les évaluer à maximum 10 euros par semaine, montant que cette dame<br />
me dit être « beaucoup trop élevé » (!) au regard de la somme, confidentielle, dont dispose monsieur M.. Or monsieur M. dispose de l’aide alimentaire gratuite des Restos du Cœur, de la Croix-Rouge<br />
et de la St-Vincent de Paul, en plus des repas chauds que le CCAS lui livre chaque midi !<br />
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Avant de déranger la tutrice de ce monsieur – car s’il provoque un incendie, il met en danger non seulement sa vie et celle de sa chienne, mais celle de ses voisins de la propriété mitoyenne – j’ai<br />
cru approprié de me déplacer jusqu’au CCAS de J., où l’on m’a dit ne pas être compétent pour cette personne, « seuls les services de tutelle l’étant ». J’ai en outre téléphoné à madame P.,<br />
assistante sociale compétente pour notre secteur géographique. Or mon interlocutrice me certifia ne pas connaître monsieur M. et n’être donc pas au courant de ses difficultés spécifiques. Monsieur<br />
Raymond S. me dit, lui, qu’il est inexact que les services sociaux ne sont pas compétents. J’aimerais comprendre… et ne plus passer pour un demeuré !<br />
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Il y a une dizaine de jours, alors que j’apportais la nourriture achetée, préparée et cuite par mes soins pour Noisette, je tombe sur monsieur M. qui ne pouvait plus rentrer chez lui pour s’être<br />
absenté sans ses clés pendant qu’officiait son aide ménagère ! Officiellement « incapable de consacrer quelques euros par semaine pour l’alimentation de son chien », je ne le voyais pas faire appel<br />
aux services dispendieux d’un serrurier. Monsieur M. a alors entrepris de défoncer à l’aide d’une barre de fer une partie de la vitre en verre armé (!) de la porte de sa véranda. Ayant, il y a des<br />
années, enlevé la poignée de la porte de crainte de se faire cambrioler, et ne sachant plus où il l’avait cachée, le maître des lieux ne pouvait toujours pas rentrer chez lui. Imaginez qu’il se<br />
soit trouvé chez lui, dans l’impossibilité de sortir, alors qu’un incendie s’était déclaré… ! Pour permettre à monsieur M. de rentrer, il a fallu que je retourne chez moi démonter la poignée d’une<br />
de MES portes pour l’introduire dans la porte de la véranda !<br />
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Alors que monsieur M. se ruait (!) sur le repas déposé en son absence sur le rebord extérieur de la fenêtre de façade, j’ai mis près d’une heure à déblayer, avec les moyens du bord, les<br />
innombrables tessons de verre armé qui jonchaient le sol à l’intérieur et à l’extérieur de la véranda. C’est un miracle que sa chienne ne s’y soit pas ouvert les pattes…<br />
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Madame D. ne me rappela pas suite au dépôt, sur son répondeur vocal, d’un message relatif à ce nouvel incident…<br />
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Exsangue financièrement et n’ayant de toute façon pas vocation à assumer financièrement le chien d’une tierce personne, j’ai réussi, mercredi 12 janvier, le TOUR DE FORCE d’amener monsieur M. à me<br />
suivre chez Lidl, où il acheta et régla lui-même 9 barquettes de pâtée pour chien de 300 gr au prix unitaire de 65 centimes. Je l’ai raccompagné jusque lui et lui ai au passage offert un paquet de<br />
croquettes entamé. J’ai servi à sa chienne une barquette, précisant à monsieur M. qu’il fallait lui servir une barquette par jour, et que les croquettes étaient pour le soir.<br />
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Au terme, donc, d’une « trêve » de plusieurs jours – car je n’ai pas vocation à « stresser », à « perturber » ou à « traumatiser » cet homme – je retourne, mardi 18 janvier, chez monsieur M., qui<br />
aurait alors dû avoir encore trois boîtes de pâtée pour sa chienne, et donc pour trois jours de nourriture. Or les boîtes s’étaient volatilisées…<br />
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Ce mercredi 19 janvier 2011, monsieur Raymond S. me reproche de « me mêler de ce qui ne me regarde pas, mettant en avant que je n’ai administrativement pas qualité pour intervenir en quoi que ce<br />
soit, que je ne suis même pas parent avec la personne que je veux aider, que j’ai fait ce que ma conscience me dictait de faire, que je ne pourrais donc rien me reprocher, et qu’il serait bon de<br />
laisser désormais l’affaire entre les mains des autorités compétentes ».<br />
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Je NE PEUX m’accommoder d’une telle injonction. S’il est exact que je n’habite J. « que » depuis 5 ans, je tiens d’un notable local qu’en une TRENTAINE D’ANNEES, monsieur M. a laissé mourir de faim<br />
quantité de malheureux chiens et que d’autres, « plus chanceux », ont été euthanasiés. Je ne prétends nullement me substituer aux autorités judiciaires ou administratives, ou à la tutrice, ou<br />
encore à monsieur le Maire, mais j’estime avoir le DEVOIR CIVIQUE de signaler à qui de droit tout dysfonctionnement social ou autre gravissime. Je n’éprouve ni haine, ni mépris, ni animosité envers<br />
monsieur M., je ne le juge pas, je ne le blâme pas, je ne m’en moque pas, mais je ne puis accepter que RIEN, en trente ans, n’ait été fait pour empêcher ce malheureux de continuer à infliger, par<br />
altération profonde de ses capacités de discernement, à de pauvres animaux sans défense des SEVICES GRAVISSIMES qui vaudraient à toute autre personne que lui d’être condamnée à une peine pouvant<br />
aller jusqu’à 6 mois de prison.<br />
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Je demande instamment aux autorités compétentes de prendre de toute urgence la décision irrévocable de confier officiellement, pour adoption, la chienne de monsieur M. à la SPA de M., et<br />
d’interdire formellement à ce monsieur d’encore accepter de quiconque le moindre animal. J’espère ne pas avoir à diffuser aux quatre coins de la planète les photos et vidéos de Noisette suppliciée<br />
car, moi vivant, monsieur M. ne réitérera plus ce type de sévices. Je ne peux concevoir que « l’épanouissement personnel » de ce malheureux prime l’intégrité physique légitime de sa petite victime<br />
au prétexte qu’elle n’est « qu’un bien meuble » !<br />
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Je précise enfin que monsieur M. a, cet après-midi, fini par m’avouer, ainsi que je le subodorais, qu’il a lui-même (!) mangé, en pleine nuit, quelques unes des boîtes de pâtée achetées avec moi<br />
pour sa chienne. Et c’est de nouveau MOI, érémiste, qui ai dû financer, aujourd’hui, l’achat de nourriture, 3 kg de croquettes, pour Noisette, car monsieur M., qui vient pourtant de recevoir son<br />
chèque hebdomadaire des services de tutelle, me prétend ne pas l’avoir encore encaissé, pour avoir, « à 5 h du matin, été appelé de toute urgence par la caserne de pompiers de J. pour une<br />
intervention, en qualité de brancardier, dans le cadre d’un grave accident de la route » (sic).<br />
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Comprenne qui voudra… Cet homme, âgé de 65 ans, est structurellement inapte à s’occuper d’un animal, qu’on le lui retire, au lieu de me reprocher de « perturber » l’intéressé en le confrontant à<br />
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