La principale association de défense des chiens en Grande-Bretagne a dénoncé l'irresponsabilité des maîtres qui abandonnent leur animal pour des raisons futiles ou "scandaleuses", comme ne pas être assorti au canapé ou ressembler à David Bowie.
Pour illustrer son propos, le "Dogs Trust", qui recueille des chiens abandonnés, a dressé la liste des dix excuses les plus irresponsables évoquées par les maîtres indélicats.
En tête de classement figure un propriétaire qui n'a pas hésité à expliquer que son chien "n'est pas assorti au canapé". Dans le même registre, un maître a souhaité échanger son chien noir contre un blanc, pour être assorti à sa nouvelle moquette.
Certains possesseurs de canins ont expliqué que leur animal était trop vieux et qu'ils aimeraient l'échanger contre un plus jeune ou contre une poupée. Un autre a estimé que son chien avait l'air méchant et que ses yeux de couleur différente le faisaient ressembler au chanteur David Bowie.
Faire peur au cochon d'Inde, avoir ouvert tous les cadeaux de Noël ou mangé la dinde qui refroidissait sur le plan de travail, sont d'autres motifs d'abandon invoqués pour abandonner un chien, selon le Dogs Trust.
La directrice de l'association, Clarissa Baldwin, a fustigé des justifications d'abandon "scandaleuses" et "attristantes".
"Avoir un animal domestique constitue un engagement sur le long terme", a-t-elle rappelé. "Les chiens ne sont pas des accessoires de mode ou des objets jetables qu'on peut abandonner ou troquer pour un modèle plus récent au bout de quelques mois".
Et, l'été arrivant...
"Une idée reçue encore trop répandue est celle qui consiste à penser qu'un chat ou un chien peut toujours se débrouiller tout seul dans la nature et, par exemple, chasser pour se nourrir. Abandonner son animal en pleine forêt est une énorme absurdité. Penser que c'est naturel donne bonne conscience à certains mais montre bien l'ignorance et le manque de respect pour l'animal. Un animal élevé par l'homme est incapable de se nourrir et de survivre. Son espérance de vie est très réduite."
Claude Augier
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