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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 17:00

... Pourquoi ?

 

 

Votre hamster est un rongeur… et il ronge ! Il peut avoir besoin de se limer les dents mais peut aussi manquer de distractions ou de sorties.

De plus, il s’agit d’un animal nocturne, il y a donc des chances qu’il ait un plus grand besoin de sortir le soir.

Il peut également avoir associé ses mordillements à un événement (l’ouverture de sa cage, une friandise, l’insertion de votre doigt, la possibilité de se faufiler…).

 

En plus de le sortir tous les jours pendant au moins 2h, assurez-vous que sa cage soit assez spacieuse et qu’elle dispose de tous les accessoires nécessaires à son bien-être.

 

 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste

www.1001comportements.com

 

 

Publié sur Wamiz.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 11:17
Bonjour,

Je me suis permise de m'inscrire sur ce site car je commence à être à court d'idée pour que les choses évoluent positivement. J'ai deux furettes, une depuis 5 ans (clochette) et l'autre depuis 3 ans (mouflette) qui s'entendent très bien et sont très mignonnes. Au début comme chaque nouvel animal de compagnie je suppose, elles n'étaient pas encore accoutumées à leur nouveau lieu de vie donc elles étaient sur leur garde, et ainsi un peu agressive, une l'a été plus que l'autre mais grâce aux liens qu'elles ont pu tissés entre elles, l'agressivité a progressivement disparu et s'est transformée en tendresse. Depuis le mois de décembre 2009, j'ai achetée une nouvelle petite furette (bambou) qui, elle aussi, était un peu agressive au début avec nous mais ça s'est plus vite résorbée comparativement aux deux autres. Elle nous prévient quand on l'embête en essayant de nous mordre mais sans faire trop mal. Jusque-là tout est normal.

Cependant, elle ne s'entend pas avec les deux autres furettes, peut-être parce qu'elle sont deux. En tout cas, dés la première rencontre, elle s'est mise à les attaquer dans le sens où elle les "chargeait comme un taureau", elle fonçait sans réfléchir sur elles pour les mordre et ainsi les attaquer. Mouflette s'est plus mordre que l'autre et ne cherche plus à rentrer en contact avec. Tandis que Clochette cherche le contact mais finit toujours par se faire mordre. Ce sont deux furettes calmes et qui en plus ne cherchent pas forcément à riposter, ce qui peut-être entraîne la petite dernière à chercher à prendre le dessus.

En tout cas, l'éleveur nous a conseillé dans un premier temps de les faire dormir dans des cages séparées mais à côté pour qu'elles s'habituent à leur présence et odeur. Au mois de janvier, il nous a dit que ce n'était pas normal et qu'il fallait les confronter et les laisser régler leur problème entre elles. Cependant, clochette est malade et selon le véto n'en a plus pour longtemps à vivre et mouflette en a peur. On croit que l'agressivité de Bambou, la dernière, vient de la peur qu'elle peut ressentir et ainsi elle attaque. La véto nous a quant à elle déconseillé les confrontations. Cependant, on réalise tout de même des rencontres en notre présence où on intervient quand la petite dernière va trop loin. On les fait se sentir et on les met également au sol pour qu'elles aient une certaine liberté tout en étant prêt à intervenir. Elle continue de les agresser malgré l'odeur ambiant du jet de putois (sorte de signal d'alerte), elle continue à attaquer.

On continue de manière progressive mais on se demande s'il n'y a pas un moyen plus adapté.

Je vous remercie d'avance de votre réponse.

Gaëlle




Réponse :


Bonjour,

Vous avez trois femelles, les risques de bagarres sont bien présents. Les furettes peuvent être de véritables terreurs... et les conflits ne jamais cesser. En plus, Bambou étant jeune, elle est probablement une véritable pile électrique quasi inépuisable !

De nombreuses méthodes peuvent être tentées, le "truc" étant de trouver celle adaptée à vos furettes, chaque animal étant unique (ce qui conviendrait à l'une pourrait ne pas convenir aux autres).

Les maintenir dans des cages séparées est une bonne chose mais cela n'implique pas qu'elles s'habitueront forcément (il arrive que de laisser des furets dans une même cage [toujours sous surveillance] fonctionne). Tout comme le fait d'échanger des linges imprégnés de l'odeur de l'autre. Cela peut même les stresser (voir, entre autres, la queue qui perd ses poils).

L'idéal est de toujours laisser les animaux se débrouiller entre eux mais en étant toujours présent au cas où. Les scènes peuvent être impressionnantes par les cris et les lâchers de glandes, mais c'est le but ! Intervenir revient à faire reculer le moment tant attendu. Nous ne devrions intervenir qu'en cas de blessures.
Pour Clochette, je vous conseillerais de ne pas la mener à la confrontation et au stress si elle est faible et fragile. Par contre, je n'ai pas saisi en quoi Mouflette aurait peur de sa maladie.

Les rencontres se passeraient peut-être mieux si elles se faisaient dans un lieu neutre de toute odeur et de tout marquage. Vos furettes seraient ainsi plus préoccupées à explorer les environs et ne revendiqueraient pas leur territoire.

Les cohabitations peuvent mettre du temps à se faire. Cela peut aller de quelques jours à quelques mois voire, contre toute attente, à quelques années, tout comme elles peuvent ne jamais se faire.



Re question :

D'après ce que vous me dites, j'interviens sûrement trop mais je considère que s'il y a des blessures, cela risquerait de ne pas arranger les choses voire même de les empirer. J'ai tendance, avec mon ami, à intervenir au moment où Bambou mord l'une ou l'autre de manière insistante, en les éloignant mais tout en les gardant dans la même pièce. La pièce en question est un couloir assez neutre dédié aux rencontres lors desquelles on enlève vraiment toutes nos affaires pour avoir une surface libérée afin d'éviter les confrontations dans des endroits restreints et inaccessibles pour nous. Je vous avoue que les lâchers de glandes de la part des trois furettes font partie de notre quotidien et ce, à chaque rencontre. A des moments, on les laisse quand même ensemble tout en gardant un oeil dessus mais le plus souvent, elles réclament de partir de la pièce, et sentant leur malaise, nous interrompons la rencontre. Est-ce une bonne manière de réagir ou non? On a peur de faire du forçing si elles ne se sentent pas à même de rester ensemble.

La journée, Bambou reste dans le bureau pendant que les deux autres sont avec nous dans le salon ou la chambre. Etant donné que les deux cages se trouvent dans le bureau, Bambou a tendance à dormir dans la cage des deux autres permettant ainsi un échange d'odeur quotidien. Il y a même des fois où on sent qu'elle aimerait y rester mais dés qu'elle note la présence des deux autres, elle devient vite tremblotante et agressive. Les deux autres viennent la sniffer assez souvent dans la journée même si comme je vous disais Clochette, bien que malade, vient plus vers elle. En ce qui concerne Mouflette, en effet, j'ai du mal expliquer les choses. Je ne sais pas si elle a peur de la maladie de Clochette en tout cas ce n'est pas ce que je voulais vous laisser entendre. Mais plutôt qu'elle a assez peur de Bambou du fait qu'elle se soit fait mordre par Bambou beaucoup plus souvent que Clochette. Bambou a eu tendance à l'attaquer par derrière de nombreuses fois au point de lui mordre son visage et son arrière-train ce qui a eu son effet vu que Mouflette l'approche avec beaucoup de prudence voire pas du tout.

Etant donné que vous nous conseillez de garder Clochette à l'écart et que Mouflette ne cherche pas plus que ça le contact avec Bambou, on se demande comment faire.

En tout cas, nous avons compris qu'il faut moins intervenir, les laisser régler leur problème entre elles. Est-ce que vous pensez que les deux autres furettes, et surtout Mouflette qui en a peur et se tient à l'écart, sans notre intervention, vont finir par répondre aux agressions de Bambou?

Merci d'avance


Réponse :


Pourriez-vous leur accorder une pièce plus vaste que le couloir en leur autorisant l'accès au salon par exemple ? Vos furettes recherchent peut-être également votre présence, des lieux connus et rassurants, des coins où se cacher et se reposer... Si le lieu de rencontre doit idéalement être neutre, attention à ce qu'il ne soit pas trop restreint.

J'ignore si Mouflette et Clochette répondront aux attaques de Bambou... encore faut-il qu'elles en aient la possibilité. Elles sont les mieux placées pour se laisser faire, dire stop, se rebiffer ou encore attaquer "sans raison".
Même s'il ne doit pas y avoir beaucoup de contacts entre elles, c'est qu'elles l'ont décidé ainsi et que ça leur convient. Laissez-les faire. En les séparant, leur stress ne se stabilise pas et ne fait qu'augmenter car rien dans leur relation n'a été mis au clair.

Plus vite vous les laisserez devenir autonomes, plus vite les lâchers de glande seront du passé !


Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste
www.1001comportements.com

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 12:28

"Bonjour à tous,

Il y a quelques mois, en avril dernier je crois je m'étais inscrite à ce forum parce que Morticia, 15 ans et demi, déclairait une insuffisance rénale de phase 1.
Depuis elle a eu une grosseur sur le flan gauche. Malgré les risques dûs à son âge, le véto l'a opérée en septembre. Avec succès puisqu'elle a bien supporté l'opération. Mais voilà. La grosseur est revenue : cancer cutané. Elle reviendra toujours puisque c'est un fibrosarcome.

Nous attendons un peu avant de renouveler l'opération, pour gagner du temps. Mais, nous ne pourrons pas tenter une troisième intervention puisqu'à chaque fois cela nécessite l'ablation d'une partie du muscle. Donc dans le meilleur des cas, je vais garder Morticia encore moins de deux ans, et dans le pire des cas, dans moins d'un an, car je devrai prendre la décision de l'euthanasie avant que la boule ne la gêne véritablement. Et ce, malgré le fait qu'elle soit si vive, si intelligente, qu'elle ait toute sa tete et toute son affection...

Cela me brise le coeur, bien entendu, et ma question est des plus terre à terre :
Comment faire après la perte d'un animal qu'on chérit depuis 16 ans comme un enfant ? Comment surmonter cela ? Est-ce que c'est comme le cheval, il faut adopter à nouveau et tout de suite ? Je ne sais pas si j'en ai la force. j'aurai l'impression de la trahir. Il est sûr que si je le fais, j'attendrai son départ, pour ne pas la perturber. On y peut rien et la vie prend fin pour tout le monde. Mon entourage me dit qu'elle aura eu une vie formidable quoi qu'il en soit..
J'attends vos conseils... et je l'avoue, votre soutien.

Merci de tout coeur.

Léthée"





Réponse :


C'est avec du temps que vous parviendrez à surmonter cette épreuve. Il ne s'agira pas de l'oublier mais d'être capable de vivre sans elle.

Que vous le vouliez ou non, vous aurez besoin de réconfort lors de la perte de votre animal. La meilleure chose à faire sera de le dire et de vous entourer de gens compréhensifs qui sauront accueillir votre peine. Différentes formes de "thérapies" s'offriront à vous : l’écriture qui est un bon exutoire, ou encore la création d'un album photos. La colère et la culpabilité sont souvent des émotions qui se manifestent et qui sont difficiles à accepter par l’entourage. Discuter sur un forum de discussion vous rapprochera de personnes qui sont passées par là et qui vous écouteront. Vous pouvez également pratiquer un geste commémoratif comme planter un arbre en sa mémoire.

Personnellement, en tant que comportementaliste, je propose de me rendre au domicile des propriétaires gratuitement pour parler du deuil de leur compagnon. Cela me permet également de conseiller quand il est question de l'adoption d'un nouvel animal, conseils qui ne peuvent se faire à distance sans un minimum d'informations concernant l'état psychologique des personnes.

Tout ce que je peux vous dire c'est qu'aucun animal ne peut en remplacer un autre. La déception de ne pas retrouver certains points communs entre le nouvel animal et l'ancien est extrêmement fréquente et source de relations difficiles. Un être vivant n'a pas à être le substitut d'un autre. Ne l'obligeons pas à porter ce fardeau !

Laisser passer du temps est bien souvent la meilleure chose que l'on puisse faire afin de laisser son chagrin s'endormir (je ne prétends pas qu'il puisse disparaître).

N'hésitez pas à demander de l'aide, qu'il s'agisse de faire appel à un professionnel ou de venir exprimer vos ressentiments (tristesse, haine, culpabilité, mélancolie, incompréhension, doute, colère, désespoir...). Vous verrez que vous n'êtes pas seule à (avoir) traverser cette douloureuse épreuve.



Victoria Chasle Castillo
Comportementaliste
www.1001comportements.com

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 12:55

[voir aussi "il a goûté au sang !"]

 

Publié dans le magazine Minizoo


 

 

Bien que, naturellement, ces animaux ne soient pas faits pour vivre ensemble, on a néanmoins pu observer que des liens pouvaient parfois se tisser entre chiens, chats et lapins. Ces liens varient en fonction de leur âge ou de leur tempérament mais surtout de la façon dont on s’y prend.

 

 

Qui n’a pas déjà rêvé de pouvoir contempler son lapin blotti contre son chien ou entretenant des relations complices avec son chat ? Faire cohabiter sereinement ses animaux n'est pas forcément chose facile et cela peut même s’avérer être impossible. Les choses peuvent être simplifiées s’ils sont adoptés jeunes et ensemble ou si nous nous assurons qu’une familiarisation avec l’espèce concernée a été faite. En effet, les animaux mis au contact d’autres espèces au cours de leur première semaine présentent moins de signes de crainte envers elles que ceux qui ne le sont pas. Leurs premières expériences détermineront leurs préférences et leurs rejets pour les années à venir.

 

 

Notre compagnon à quatre pattes vient d’arriver

 

Le nouvel animal (qu’il soit chien, chat ou lapin) doit pouvoir disposer d’une pièce où il sera tranquille. Son arrivée est stressante (transport, nouvelles odeurs, nouvelles personnes…), il a besoin de calme pour s’acclimater à son nouvel environnement.

48h après son arrivée, on lui donnera la possibilité de sentir les différentes odeurs des individus du foyer en le laissant investir peu à peu les pièces de la maison durant l’absence des autres animaux. Cette technique leur permettra de se sentir mutuellement sans se rencontrer physiquement, ce qui peut déjà donner une idée de leurs intentions. Si tout se passe bien, on peut passer à la mise en présence.

 


Le premier contact

 

On l’organisera à des horaires précis. Le lapin doit être dans sa cage et on fait entrer l’animal calmement et sur ses quatre pattes (pas dans nos bras). Il doit avoir la possibilité de fuir s’il en ressent le besoin tout comme le lapin doit avoir la possibilité de se cacher. Une fuite impossible est source de stress, peut être traumatisante et conduire à une mésentente définitive voire à de graves blessures. Si le chien est brutal ou si la situation devient ingérable, restons calme et invitons-le à nous suivre dans une autre pièce (aidons-nous éventuellement de quelque chose qu’il aime, friandises ou jouet). Il ne s’agira pas de le punir (pour quelle raison ?) mais de leur permettre de se remettre de leurs émotions (stress, tension, choc émotionnel…).

 

Les jours suivants, on observera attentivement leurs réactions et on notera l’évolution. S’il n’y en a pas ou, au contraire, si elle empire, c’est que la cohabitation ne peut se faire ou que notre propre comportement ne la favorise pas. Mais si les choses le permettent, une rencontre peut alors être envisagée.

 

 

lapin chien httpflepi.net

© fleppi

 

 


La première rencontre

 

Elle devra se faire dans un lieu neutre susceptible de les intéresser par sa nouveauté, le lapin et le chat étant des animaux territoriaux. Une fois mis en contact, ne précipitons pas les choses, restons neutres et n’intervenons pas. Laissons-leur la possibilité de pouvoir se sentir et observons leur comportement (Indifférence ? Crainte ? Panique ? Brutalité ?). Seulement si la situation dégénère, interrompons calmement le conflit sans nous énerver. Banalisons la situation et restons calmes, les choses se passeront plus sereinement si nous sommes maîtres de nous-mêmes.

 

Evitons les «assis», «couché», «pas bouger» qui répriment le comportement du chien. Ce n’est pas parce qu’il s’assied à notre demande que la cohabitation se passera bien, d’autant que l’obliger à se contenir est indéniablement source de tensions. Laissons-le faire, il est le mieux placé pour savoir comment réagir selon sa sensibilité et son seuil de tolérance. S’il est brutal et qu’il y a risque, c’est que cette cohabitation lui est émotionnellement insupportable, inutile donc d’insister. En effet, que vaut-elle réellement si on le contraint à réprimer ses émotions ?

 

Laissons la possibilité au chat d’avoir un lieu en hauteur d’où il pourra contempler le lapin et se réfugier en cas d’attaque, et faisons de même pour le lapin (mais pas en hauteur !). S’il grogne, gronde ou siffle, c’est qu’il manifeste son agressivité ou sa crainte. Oreilles en arrière, queue redressée et posture tendue : la séquence grognement/attaque/morsure n’est pas loin !


Halte aux apparences trompeuses !

Attention au «mordillage gentil», course poursuite « amicale»,«bisous» et autres anthropomorphismes*.

Prises en gueule, poursuites et léchages ont des significations bien spécifiques

dans le langage animal.

 

 


La territorialité du chat et du lapin induit l’apparition de marquages (selles particulièrement odorantes, urines et marquages mentonnier pour le lapin ; mictions, défécations et griffades pour le chat). Contre toute attente, c’est le lapin qui a tendance à poursuivre le chat et il est très courant d’observer les chevauchements du lapin (mâle ou femelle) pour définir la hiérarchie sociale. Ce sont des comportements normaux qui ne doivent pas être réprimés.

L’état hormonal des lapins entiers mâles et femelles peut jouer un rôle prépondérant dans la cohabitation : les jeunes peuvent devenir agressifs au moment de leur maturité sexuelle, monter animaux ou objets, et envoyer des jets d’urine.

 

 

 

 big 5693-chat-lapin-chasse

 

 


Cohabitation de rêve ou fatale incompatibilité ?

 

Si les rencontres durent depuis plus de 2 mois et qu’elles se passent mal, il faut alors se rendre à l’évidence : la cohabitation est impossible. Le replacement du dernier arrivé devra donc être envisagé pour le bien-être des deux. Une pièce d’isolement peut aussi être attribuée au lapin mais, même si l’autre est physiquement absent, il reste néanmoins olfactivement présent : ce peut être une source intense de stress et mener à des comportements inquiétants (alopécie, automutilations, excitation, apathie…).

 

Si, par contre, les choses se passent bien, profitons de ces moments agréables en gardant toujours à l’esprit qu’un accident peut survenir à tout instant, on n’est jamais à l’abri d’un dérapage. Vigilance et anticipation sont les fondements d’une cohabitation sécurisée.

 

 

 

« Attention aux chiens ! »

Si l’on s’en tient aux races, certaines d'entre elles sont considérées comme potentiellement dangereuses dans une cohabitation avec un NAC (car prédestinées à la chasse par des années de domestication) soit les Terriers, Teckels, Spitz et de type primitif, chiens courants et de recherche au sang, chiens d’arrêt, chiens leveurs de gibier, rapporteurs et chiens d’eau ainsi que les Lévriers et races apparentées,

soit 8 groupes de races sur 10

 

 

 

 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste 

www.1001comportements.com

Formatrice de comportementalistes

www.rhafael.com

 

 

* anthropomorphisme : tendance à attribuer aux objets, aux animaux et aux créations mystiques, des caractères propres à l’humain.

Jusqu’à preuve du contraire, chien, chat et lapin ne sont pas humains !

Considérer son animal comme tel crée confusion et tension au sein de la cohabitation. Bien qu’il ressente des émotions, il ne peut avoir accès aux sentiments qui sont propre à l’humain : croire qu’il se venge, qu’il sait qu’il a mal fait ou qu’il est jaloux, c’est lui prêter des intentions qui ne peuvent être les siennes.

 

 

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 02:38

[Voir aussi "Il a goûté au sang !"]

 

 

 

 

Publié dans le magazine Minizoo

 

 

Le furet se sert de sa gueule pour effectuer un certain nombre d'actions : jouer, attaquer, manifester sa peur, répondre à la douleur... ses dents sont la meilleure arme dont il dispose. Mais il peut également nous mordre de façon excessive s'il perçoit notre comportement comme inquiétant.

 


Il y a différents types d'agression :


  • Lors du jeu, ces agressions ne sont pas rares. S'il est jeune, c'est un comportement normal qu'il faut lui apprendre à atténuer. L'absence d'éducation maternelle fait que le fureton (principalement d'animalerie) ne connaît généralement pas les limites.
  • Liée à la peur, c'est-à-dire si les manipulations ont été limitées, s'il est mal socialisé ou s'il est effrayé. Elle peut aussi apparaître après une expérience traumatisante.
  • Liée à la prédation, c'est un comportement inné tout à fait normal chez le putois (à partir du quel le furet a été domestiqué).
  • Liée à la douleur ou dite d'irritation, principalement lors des manipulations forcées.
  • L'agression redirigée vers un individu qui n'est pas le stimulus d'origine (quand on sépare deux furets en train de se battre par exemple).

photos fevrier 06 bis 089

 

 

 

 

 

 

  • Liée à la possession, quand un individu s'approche d'un objet apprécié du furet. 

 

 

 

 

 

  • L'agression maternelle qui pousse la mère à réagir à ce qu'elle considère être une agression envers sa portée.


Outre le fait de mordre, il peut également ouvrir sa gueule, feuler, pousser des cris aigus voire vider ses glandes anales s'il est réellement effrayé. En effet, la peur est le facteur principal qui engendre la morsure : un événement inquiétant, des manipulations indélicates ou une éducation brutale en sont généralement la cause. Le second facteur est le stress qui peut découler de la frustration (enfermement prolongé par exemple), des contraintes physiques dues à nos intrusions (à trop vouloir le caresser), de nos réactions vives ou bruyantes, d'un environnement inadapté...



Quoiqu’il en soit, il faut retenir qu’un animal n’agresse jamais sans raison.

 

 

Copie de photo 1 246

 

 

 

 

Que faire alors ?

 

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  • Ne jamais introduire de punition physique, il pourrait devenir encore  plus énervé et mordre plus intensément. Les pichenettes, prises par le cou, doigt enfoncé dans la gueule ou autres sanctions peuvent nettement dégrader la situation et sont généralement mal tolérés par l'animal. Ne se battent-ils pas entre eux en se prenant par la peau du cou ? Pour les adeptes de la nourriture naturelle à base de poussins par exemple, ne se jettent-ils pas sur leurs proies en essayant de les démembrer (en secouant la gueule) ?  Beaucoup de furets mordent violemment, « se rebiffent » ou feulent après avoir été pris par le cou... et c'est légitime ! Cette pratique ne leur montre qu'une seule chose : nous sommes capables de leur faire mal sans raison, ils ont alors toutes les raisons de nous craindre. C'est une véritable violence faite à leur encontre, la violence engendre la violence, à l'agression répond l'agression. Le furet est un être sensible.

 

 

 

 

 

  • Ne l'attrapons pas et ne le surprenons pas quand il dort ou qu'il se trouve dans son aire de repos. Il risquerait d'être effrayé par notre intrusion. Son aire de repos doit être un lieu de tranquillité où il peut être certain de ne pas être dérangé.


  • Évitons d'être brutaux, vifs ou bruyants et faisons-lui connaître nos intentions en nous assurant de ne pas le surprendre. Parlons-lui doucement, laissons-le nous sentir et venir à nous sans le prendre, laissons-lui le choix, d'autant plus s'il est victime d'une déficience sensorielle (cécité, surdité...). Quand il aura compris qu'il n'a pas à nous craindre et que notre contact n'est pas systématiquement associé à une contrainte physique (un furet peut ne pas tolérer les manipulations), il pourra commencer à avoir confiance. N'est-ce effectivement pas la base de toute relation ?


  • Soyons patients et laissons-lui du temps pour s'habituer à nous. C'est une relation à long terme que nous sommes en train de construire.


  • Réalisons que la cohabitation avec d'autres espèces peut être source de stress, donc de morsures. Les considérants comme des proies (lapins, souris, rats, cochon d'Inde...) ou considéré lui-même comme en étant une (par le chien), il conviendra de les séparer durant ses heures de liberté. Les accidents qui découleraient de ces cohabitations à risques ne seraient en aucune façon dus au mauvais comportement d'un animal, mais bien à notre manque de vigilance et de responsabilité.


  • Ne l'encourageons pas à jouer brutalement en le poussant ou avec les jeux de lutte. Instaurons des moments de repos pour que l'excitation puisse redescendre et, quand il mord, redirigeons-le vers un jouet.


  • Anticipons afin de ne pas lui laisser la possibilité de mordre ! S'il mord une personne en particulier, arrangeons-nous pour que leurs heures de sortie ne coïncident pas.


  • S'il est adulte et qu'il se met à mordre brutalement, une visite chez le vétérinaire permettra d'éliminer une maladie ou une douleur. S'il ne s'agit pas d'une raison médicale, un professionnel du comportement qui connaît parfaitement le furet peut être contacté afin de déterminer ce qui pousse l'animal à adopter ce comportement envers ses propriétaires. Chaque animal est unique par sa lignée, sa naissance, son développement précoce, ses expériences, et les conseils ne peuvent donc jamais être les mêmes.  

photos-janvier-2008-027.jpg


L’agressivité du furet est souvent le fruit de notre propre conduite (ou de celles de ses anciens propriétaires), la remise en confiance est parfois longue mais ce n’est jamais désespéré.

 

 

 

Info !

Sensible aux odeurs, il arrive qu’il manifeste son attirance pour certains produits tels les savons ou les crèmes. La nicotine fait aussi généralement partie de ses petits faibles. Il n’est donc pas rare qu’il lèche, pince et morde la personne porteuse de ces senteurs.

 


 

Questions à se poser pour mieux comprendre les raisons de son agressivité :

  • Depuis quand ce furet est-il chez nous ? Quel âge a-t-il ?
  • Depuis quand mord-il ?
  • Dans quelles situations ?
  • Quel est son environnement ?
  • Y a-t-il un nouvel individu dans la maison ? (Chat, chien, NAC, humain...)
  • Son mode de vie a-t-il changé ? (Moins de temps libre, déménagement...)
  • Qui le manipule et comment ?
  • Quelle a été notre réaction quand il a mordu la première fois et quelles sont-elles depuis ?



 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste

www.1001comportements.com

Formatrice de comportementalistes - concept inédit !

www.rhafael.com

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 03:16

 

Publié dans le magazine Minizoo

 


 

Solitaire et territorial, le hérisson se bat rarement (il siffle, gronde ou donne des coups de tête). Il relève ses piquants à la manière d’une visière s’il est méfiant. Angoissé, il se met en boule en réponse aux stimuli, posture défensive qu’il a appris dès l’âge de 10 jours. L’absence de réponse aux stimuli peut être le résultat d’une déficience sensorielle (surdité, cécité…) ou d’une faiblesse. Confiant, ses piquants reposent à plat sur son corps.

 

Socialisé, il peut adopter des comportements pour attirer l’attention de ses propriétaires en leur donnant des coups de patte ou en grattant à la porte pour signifier son envie de rentrer. Certains poussent des cris aigus pour signifier leur impatience d’être nourris.

 

La communication vocale est assez rare sauf entre la mère et ses petits, et pendant la parade nuptiale (le mâle séduit sa partenaire en sifflant et en couinant). Il dispose malgré tout d’une palette de sons variées : dérangé, il peut souffler, renifler (à ne pas confondre avec des symptômes respiratoires, ces reniflements doivent être brefs et clairs) ou tousser pour menacer son adversaire. Il peut siffler tel un serpent s’il se sent menacé et, s’il est en grande détresse, il peut crier à la manière d’un cochon. Apeuré ou souffrant, il émet une sorte de « ké-ké-ké » assez fort ou un cri aigu puissant. En temps normal, grognement et ronflement sont de mise.

 

  Hérisson4

 

En captivité, après accouplement, la présence du mâle peut stresser la femelle et conduire l’un ou l’autre des adultes au cannibalisme. Si elle est dérangée ou stressée durant les 5 à 10 jours qui suivent la mise bas, elle peut manger, tuer ou abandonner son nouveau né. Les risques sont plus grands si la femelle est jeune ou si elle est enfermée.

 

Le hérisson a un comportement particulier : l’auto-onction. En réponse à de nouvelles odeurs (tabac, cuir, savons, plantes contenant des huiles volatiles…), il s’applique une salive épaisse et crémeuse sur les piquants. Son déclencheur chimique jouerait un rôle de mécanisme de défense ou d’attirance d’un partenaire sexuel. Ce processus peut durer jusqu’à 20 minutes et on l’observe déjà sur des sujets âgés d’une quinzaine de jours. Le hérisson se toilette normalement tous les jours (il se lèche, se gratte, se secoue, pratique l’auto-onction…). L’absence de toilettage peut être signe de maladie ou de stress.

 

L’exploration de son environnement se fait par un flairage continu et c’est également par son odorat qu’il trouve sa nourriture. Sa vue est médiocre : il distingue mal les couleurs mais parvient à réagir aux lumières brillantes par un comportement de crainte. Passant par ses vibrisses et ses piquants, son sens du toucher est particulièrement bien développé.

 

Un hérisson tenant sa tête en hauteur, ouvrant légèrement la gueule, retroussant la lèvre supérieure et tirant la langue est en train de manifester un grand intérêt pour une odeur ou un goût : il présente un flehmen (retrousser les lèvres facilite le transfert de substances chimiques jusqu’à l’organe voméronasal).

 

 

 

 

Victoria Chasle Castillo

Comportementaliste

  www.1001comportements.com

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C'est Quoi Ce Blog ?

  • : 1001 Comportements - Victoria Castillo
  • : Bonjour et bienvenue ! Vous ne comprenez plus votre compagnon à quatre pattes ? Son comportement vous dépasse ? Vous êtes au bon endroit, détendez-vous ! De nombreux articles sont susceptibles de vous aider et, si ce n'est pas le cas, je suis disponible (à distance !). Excellente visite et à bientôt !
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